L'air étouffé de la scolarité [PV : Kaori Keiichi] {Rpg Terminer ^^}

[Shawne Erlie]

DRIIIIIIIIIIIIING

Après cette sonnerie pour le moins bruyante et agaçante, les grandes portes du lycée Seiyo s'ouvrirent toutes brusqument, et des jeunes se bousculaient pour pouvoir sortir dehors, c'était l'heure de la pause. Bousculades, cris en tout genre, professeurs qui grondent à travers les fenêtre de cours du premier étage...

- Tsss la bande de sauvage...

Shawne était allongée sur une sorte de grand banc en pierre dans la cour, regardant tout le monde se battre pour sortir en premier. A quoi bon? Shawne n'en voyait pas l'utilité, ils prendraient moins de temps si ils arrêtaient de se boucher le passage. Encore était-il qu'il était d'un cas rare le fait qu'elle soit dans l'enceinte de l'école. Certes, elle avait sécher les premiers cours de cette matinée, mais n'en ais pas moins présente, alors qu'elle devait être normalement toujours en train de dormir à Easter. Elle soupira en voyant certaines personnes se cassé la figure dans les grands escaliers, cherchant moyen de sortir de la troupe. Une fois toute ses personnes sortient, la sortie de l'école devenait plus calme, seul quelques élèves un peu retardataires sortait, mais en toute tranquillité.
Le banc où Shawne était moitié allongée était bien le seul de toute la cours, souvent il y avait aussi bagarre et tralala pour pouvoir s'y assoir. Ce n'est qu'un banc, et pourtant le sujet de clients à l'infirmière.

- Les lycéens sont aussi gamins qu'une bande de primaires... Et encore...

Elle parlait pour ainsi dire toute seule, dumoins c'est ce qu'elle pensait. Sans s'en rendre compte, quelqu'un était derrière le banc où elle était, mais elle ne tourna pas la tête, se disant que ce n'était pas la peine, et ayant pour ainsi dire un peu la "flème" de la tourner.



[Voiiiilaaaa =D Pour une fois qu'elle va au lycée soit bien honorée XD D'habitude elle flemmarde n'importe où, mais PAS dans son lycée! XD]
[Désolé du retard, aussi étonnant que sa puisse parraitre je viens juste de me lever --' Oh god il fait déjà sombre? oO Ah ba oui, cinq heure et demi --']

[Kaori Keiichi]

[Je savoure ce privilège comme il se doit alors…XD]

Une journée qui se ressemblait à beaucoup d’autre, le temps passait tellement vite par moment, mais parfois difficilement. Hm, cela semblait être une excellente question qui pouvait donner plusieurs réponses selon les arguments, exemples qui pouvaient être utilisés… Kaori avait alors trouvé un sujet sur lequel elle pourrait librement songer lors de ses cours. En uniforme, devant le lycée, elle fumait, encore, elle avait augmenté sa consommation, pour cause qu’elle savait que quelque chose fortement sous l’influence de l’infortuné allait bientôt la frapper. Cela lui tomberait dessus. Redoutant ça, frustrée d’être ignorante et de ne pouvoir réagir, bien que montrant une certaine quiétude, en son sein, son âme tourmentée cherchait avec désespoir une échappatoire. En l’occurrence, fumer, même si c’était mal. A vraiment s’écouter, et écouter les autres, tout, pouvait être considérer comme un vice, alors bon, maintenant, elle n’avait aucune entité humaine à ses côtés au lycée, étant seule, personne ne viendrait lui dire quoi que ça soit. Alors qu’importe…Cela ne valait mieux pas, d’une certaine manière, car Dieu sait qu’un rien aurait-pu causer son courroux abattant avec violence. Seul, un chat, semblait parfois la suivre, depuis qu’elle l’avait nourri un soir d’hiver. Caractéristique de la créature, c’était peut-être une sorte de remerciement. Allez savoir. Elle jetait sa cloppe et songeant à ça. Puis elle rentrait en classe. Elle bailla en passant le bas de la porte, premier signe de son humeur.

Mais elle dormait peu, cela s’excusait-elle ? Peut être. Allant vers le fond, tout au fond même, la jeune femme se retrouvait seule. Comme quasiment la plupart du temps. Devant elle, deux jeunes filles. C’était important de le signaler pour la suite. La demoiselle Keiichi notait puis laissait glisser agilement son crayon entre ses doigts comme un bâton de majorette, elle passait le temps comme elle pouvait, entre ses pensées. Et cela jusqu’à la pause, pour en revenir à la notion du temps, c’était plus que complexe et ayant philosophé sur ce thème, elle avait concentré ses pensées dessus, de ce fait, la note de la sonnerie brusque, brutale, parvenait difficilement jusqu’à elle, mais devant l’euphorie qui prenait ses camarades, elle n’aurait pu passer à coté. Son sourcil se levait, observatrice, elle était amusée par ses puérils comportements, restant à sa place, immobile, le visage neutre, mais souriante à l’intérieure devant l’absurde. Secouant doucement la tête et replaçant sa frange, elle prit ses affaires et se leva, elle était une des dernières à quitter la classe, la dernière même. Marchant jusqu'à la sortie, elle fut interpellée dans le couloir, provoquant un sursaut, elle ne s’y attendait pas, surtout venant d’une voix proche de son professeur :

" Keiichi Kaori ? "

Elle retourna doucement, avec une mine assez expressive, elle eut pour explication, qu’une élève avait oublié ceci…Il lui tendait la chose en question, sans lui donner de nom, ni quoi que ça soit, juste précisant que c’était sur l’une des tables du rang, devant elle. Cherchant à faire fonctionner sa mémoire, c’était impossible, son esprit était à coté de la plaque, elle dormait trop peu. Enfin, elle allait devoir jouer les détectives durant cette pause. N’ayant guère de projet, ce n’était pas si dérangeant, sauf le fait que l’adolescente allait devoir se montrer sous un angle un peu plus sociable…

* Tu peux le faire Kaori…Tu peux…*

Oui, en se moment, elle était dans une période, où elle devait se parler, ça ne lui apportait pas grand-chose. Mais elle le faisait quand même. C’est ça la nature humaine et ses mystères… Elle scrutait les lieux et ne vit pas grand monde de sa classe, c’est qu’elle avait devoir courir en plus. Non peut être pas, elle remarquait non loin, sur un banc, une silhouette familière, s’approchant à pas feutrés, elle reconnut l’individu, qui était au passage, dans sa classe. Parfait, elle allait pouvoir lui en toucher quelques mots, en espérant que c’était à elle, au pire, elle pourrait peut être tenté de lui donner pour qu’elle s’en occupe, c’était peut être abusé, mais une certaine flemmardise la prenait alors. Bah, ça vous tombe comme ça, dessus, vous n’y pouvez rien, je suis désolée, mais c’est ainsi. Elle entendit quelques mots, qui étaient adressé à la personne en elle-même, Ah ! Elle n’était pas tout de seule à se parler. Il n’y avait pas de quoi se réjouir enfin, une fois près d’elle, Kaori attendit quelques secondes, se demandant comment il serait le plus judicieux de l’interpeller, dans l’activité qu’elle pratiquait, finalement elle contournait le banc avec l’objet dans la main, pour finalement dire, en regardant la jeune femme dans les yeux, son regard toujours aussi particulier, elle essayait de ne pas paraitre trop froide, mais c’était dur, très, trop même. Sa voix restait neutre :

" Cela vous appartiendrait-il ? "

Vous vous attendiez à quoi ? C’était les seuls mots qui avaient pu sortir sur le moment, elle ne se voyait pas faire un roman pour expliquer la situation, elle se contenterait d’un oui...Ou d’un non…Mais elle préférait avoir un oui…

[J’espère que ça ira, j’avais pas trop d’idée, pour l’objet, ça peut être un cahier, une copie, je suis restée vague car je pouvais pas me décider. Et libre à toi aussi de choisir si ça t’appartient ou pas ^^ ET ! OMG, trop de mal à écrire, j’ai froid à ma main droite oO]

[Shawne Erlie]

[Ma nocturne de retour! \O/ ....XD T'a mal où? La main droite? oO Qu'est ce que tu t'es fait? oO //mode curieuse ON//]
[Le post est super t'inquiète *-*]



Shawne qui ne s'était évidemment pas pris la peine de tourner la tête attendit que la personne derrière elle vienne la voir ou s'en aille, tout simplement. Finalement, une jeune femme devant être de son âge fit le tour du banc afin de se retrouver devant la jeune châtine, lui tendant une sorte de cahier griffonée à plusieurs endroits. Puis, d'un ton inexpressif elle lui adressa en bref la parole.

- Cela vous appartiendrait-il?

Shawne regardait ce cahier, toujours son visage impassible, voir légèrement fatiguée d'être venu. Déjà qu'elle ne venait pas, mais vraiment pas souvent en cour, elle n'avait aucune affaire scolaire, car quand elle y assistait, c'était généralement pour rêvasser, dormir, ou encore "taquiner" le professeur, elle en prenait en effet grand plaisir. Elle n'avait aussi jamais écrit dans ce lycée... Encore moins des commentaires en fluorescent du genre de "je te kiffe troooooo" ou encore des conversations écrites en language SMS surement entre deux "amies" qui parlait d'un garçon qui les faisait particulièrement chavirer. C'est le genre de commentaires qui étaient écrient sur la couverture de ce cahier sans nom, elle n'avait même pas envie d'en savoir le contenu. Elle leva le regard vers Kaori et dit d'un air ennuiyé :

- Non je ne pense pas

Froide, elle avait pris un air froid. Son côté froid, sombre et insociable la perdra un jour, c'était d'ailleurs déjà arriver une fois. Sans savoir ni comment ni pourquoi, elle était très extraverti de temps à autres, voir presque tout le temps. Après avoir poussé un léger soupire, elle se redressa et se mit debout face à Kaori. Elle lui prit des mains avec douceur le cahier, se mit debout sur le dossier du banc, manquant de tomber mais gardis l'équilibre, puis agita l'objet d'un côté à l'autre en criant dans toute la cour :

- C'EST A QUELQU'UN CE TRUC?!
- Oui oui! C'est à moi!

Une jeune première année arriva en courant, les cheveux très longs, roses et bien coiffée. Elle avait un air innocent et maladroit. Shawne descendit du banc et le lui donna. La jeune fille le prit, puis le serra contre elle d'un air protecteur et baissa les yeux, laissant apparaitre une certaine rougeur.

- Vous... Vous ne l'avez pas lu... Hein?

Elle avait demander ça timidement. Ce cahier renfermerait-il des choses personnelles? Shawne s'en fichait, et se contenta de faire un simple signe que non de la tête, puis la jeune fille sourie et partit rejoindre son groupe féminin un peu plus loin, rangeant l'objet dans son sac. Shawne regarda Kaori, puis lui souria, comme elle avait l'habitude de faire, sourire. C'était a partir de ceci qu'on pouvait savoir que son côté plutôt extraverti ressortait.

- C'est plus simple comme ça non?

Elle était à présent bien réveiller, et se décida enfin à bouger un peu, se mettant face à Kaori, sans être de trop près non plus.



[C'est la première fois que mon deuxième post dans un Rp est aussi long XD]

[Kaori Keiichi]

[ ^^ Bah moi c'est assez constant niveau longueur de mes posts, bien que là, celui-ci soit un peu plus court, je m'en excuse >< Et pour ma main droite, je ne sais pas j'ai rien fais, mais elle est plus froide que l'autre oO Du coup j'ai finis la nuit à taper mes rps avec un gant XD Mais là ça va mieux =D ]

Kaori restait légèrement perplexe, à en juger, ou plutôt à observer la jeune femme, le timbre de voix qu’elle prenait pour lui répondre ne convenait pas à son visage, à son comportement de l’attitude que cette jeune femme pouvait faire émaner. C’était plus froid, plus indifférent que ce qu’elle croyait, mais elle savait pertinemment que les apparences sont trompeuses. La suite était des plus surprenantes. Elle regardait avec soutien, sa dite camarade qui se levait lentement, tirant de ses doigts avec délicatesse le cahier, pour tout dire, la demoiselle Keiichi était ravie de s’en débarrasser, c’était plus désavantageux qu’autre chose. Relâchant l’emprise qu’elle avait sur l’objet, elle observait toujours, celle qui montait dés à présent sur le banc. Drôle de méthode, mais pourquoi pas finalement, elle n’était pas plus bête qu’une autre, peut être était-elle-même meilleure, selon chacun. Puis elle cria, c’était si soudain, qu’elle gardait le silence, alors que tous les regards se tournaient vers elles. Durant ce court instant, elle tournait la tête regardant ailleurs, elle ne voulait surtout pas attirer l’attention. Grave erreur. Elle fait une moue en cachant sous visage sous l’ombre de sa frange et de sa chevelure bleutée. Avant de lâcher un vague soupire, dans un silence particulièrement stressant, qui s’écoulait sur quelques secondes à peine, le temps passait si lentement à cet instant.

Quand, une jeune femme hurla de nouveau. Celle-ci bien plus jeune, courait pour récupérer ce qui lui appartenait. Reprenant donc l’objet, entre ses bras, dans l’uniforme réglementaire, cheveux longs mais de couleur rosé, un air de timidité face à ses aînées. Voyant qu’elle baissait les yeux, et suite à sa question, Kaori haussait d’abord un sourcil, avant d’entendre la question. Alors que l’autre lycéenne hocha la tête, pour répondre que non, ce qui était la vérité, elle soupirait de nouveau en roulant des yeux, l’air de prouver son exaspération. Comme si elle n’avait que ça à faire, on voyait l’écart de l’âge et la sagesse que ça représentait, chez certaines personnes, tout le monde est différent, et ce n’est pas valable pour tout le monde. La gamine aux cheveux roses, partit, en leur adressant un beau sourire, peut être sincère, peut être par simple politesse, ou bien par remerciement. Ne sachant rien, et ne s’en préoccupant pas vraiment, elle restait indifférente et fit comme si de rien était. Comme si elle était du type souriante, depuis combien de temps n’avait-elle pas décroché un véritable sourire ou même un rire ? Très, trop longtemps même pour qu’elle s’en souvienne. Il y avait bien sur les sourires en coin, les légers, les faux, mais là encore, c’est un principe, c’était différent d’un véritable, et joli sourire.

Un autre moment passé dans ses pensées, jusqu’au moment où elle sentit un autre regard sur sa personne, toujours la jeune femme en face d’elle, descendue de son perchoir depuis un moment, elle aussi affichait un beau sourire, et là, ça lui allait mieux, ça correspondait plus à un embellissement de sa personne. Après les raisons de ça resterait un mystère et est-il forcé ou naturel ? Kaori ne recherchait pas à le savoir, de toute façon, elles n’étaient que de la même classe et cette dernière venant rarement, elles ne se connaissaient pratiquement pas. Pas du tout même, mais faisant l’effort de se mettre plus agréable, elle laissait sur son visage une expression plus amicale qu’auparavant, laissant sa froideur un peu de côté, elle quittait son aura négative le temps de quelques minutes, pour sembler moins dure. C’était de l’entrainement, vu la personne qu’elle était, ça valait beaucoup, et il fallait se rendre compte de poids de cela, de la chance que ça signifiait. Elle prit alors la parole, lui adressant quelques mots, sur ce qui venait de sa passer. Une sorte de question, dont Kaori allait répondre, simple, avec une voix toujours neutre, c’était son ton, sa note, pour le moment elle n’arrivait pas à se faire plus amical et elle restait très solennelle, et tout aussi respectueuse :

" Je le reconnais. "

Oui, elle ne changeait de ton que quand elle s’énervait et ce n’était pas beau à voir, soit en compagnie d’une certaine personne avec qui elle utilisait parfois un ton taquin, mais c’était bien rare. Enfin. Elle n’allait pas rester ici à importuner l’étudiante, elle devait avoir des choses à faire ou autre, ça ne la regardait pas. L’adolescente inclinait doucement la tête vers l’avant pour s’excuser du fait, puis revenant à hauteur de son regard, ses yeux vifs la fixaient avant d’ajouter :

" Désolé, du dérangement. "

Se préparant à partir vaquer à ses diverses activité, elle remettait dés lors correctement son sac…

[Shawne Erlie]

Après la question posée, Kaori ramena son regard vers Shawne, afin de lui répondre d'un ton neutre, ainsi comme celui de précédemment lorsqu'elle était venu la voir, le cahier en main.

- Je le reconnais. Désolé du dérangement.

En ayant prononcé ces paroles, Kaori inclina légèrement la tête vers l'avant, puis la redressa et arrangea son sac, s'apprêtant à partir. Shawne leva les yeux au ciel. Certes elle n'était pas très bavarde et n'avait pas l'air d'une de ces imbéciles heureuses que l'on trouve un peu partout à présent. Mais elle ne venait vraiment pas souvent, et jusque là, elle n'avait pratiquement parlé à personne d'autre venant de son école. Après un petit moment de réflexion, elle se souvint avoir déjà vu la jeune femme dans sa classe, à surement un ou deux rang derrière elle, car elle était placée au premier rang, comme les chers professeurs aimaient la mettre, soit disant pour la garder à l'oeil, mais ceci ne faisait que renforcer l'envie de Shawne de se moquer d'eux et d'ainsi perturber leur cours qu'elle trouvait assez ennuiyeux.

"Tu viens ici pour ne rien faire alors pourquoi venir si c'est pour autant nous importuner!" avait dit le professeur de langue à cette dernière. A ce moment là elle avait comme à son habitude lever les yeux au ciel bien haut afin qu'il remarque son irrespect et son insolence envers lui, et d'un ton hautain et moqueur et lui avait répondu : "C'est justement ce que je me disais à l'instant. A quoi bon venir une fois par mois si ce n'est pour rien faire? Et bien, demander ça à la direction qui m'oblige à venir un minimum de temps au lycée, afin de faire part de ma présence."
Ayant ainsi répondu avec son air habituel de "princesse espagnol", comme disaient certains sous son air arrogant et hautain envers l'éducation, elle avait sourit du silence soudain de ce dernier, et il reprit son cours, faisant de son mieux pour soit oublier la jeune fille, soit essayé de lui poser une ou deux questions. Le plus étonnant était lorsqu'elle répondait juste. Et ben! Ce n'est pas parce qu'elle vient rarement qu'elle est inculte!

Alors afin d'engager la conversation avec la jeune femme qui n'était là seulement pour se débarrassé de cette objet qui la gênait temps, elle l'interpella avec une simple réponse à son excuse pour l'avoir "dérangé". Ce ne fut évidemment pas le cas, car comme cela elle avait pu se remettre sur pied, retrouver un air enjoué, et enfin parler à quelqu'un sans en ressentir un effet de colère ou de dégout, autrement dit, elle ne parlais qu'aux personnel de l'Easter, à qui elle maudissait la vie tellement les ordres qu'ils lui étaient donnés étaient stupides. Seule Lutercia pouvait réussir à obtenir une parole sincèrement joyeuse de l'adolescente, sans pour autant qu'elle ne décide de se plaindre de l'inutilité de son "travail" un peu sombre.

- Tu ne m'as pas dérangé tu sais

Tutoieyé, et oui. Le vouvoiement n'était pas son fort, elle devait assez déjà en faire dans la journée au sein de ses supérieur, et encore, elle avait bien du mal à rester polie envers eux. Le tutoiement pourrait être considéré par un geste amical ou irrespectueux, mais Kaori ayant son âge et n'étant pas aristocrate de sa majesté, ça tournait plus vers le geste amical... Même si elle ne la connaissait pas... Du moins pas encore. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas parler avec quelqu'un de son âge, si ce n'est Misaki, cette jeune chanteuse de 13 ans assez gentille dans l'ensemble, Tsubaki, aux airs timides et maladroits, aussi jeune que la chanteuse, et Leïla, la petite peste qu'elle commençait vraiment à détester, faisant ses débuts à Easter. Mais toutes trois étaient fort jeunes, environ 4 ans de différences, parfois elle se disait que parlé à quelqu'un d'autre qu'un supérieur autoritaire qui en a plus qu'assez de vous, ou à une petite jeune fille commençant tout juste à entrer dans le vie, serait plutôt... Bien? Elle ne savait pas vraiment.


[Avec un gant? oO Oh god, ça a pas dû être facile >< J'ai déjà du mal à ne pas faire de fautes de frappe sans gant, alors avec j'imagine pas comment ça à du t'énnerver ><]
[T'inquiète pour le post, par rapport aux autres que j'ai d'habitude, il est vachement long ça me fait de la lecture j'adore =D]

[Kaori Keiichi]

[C’est galére, c’est sur mais bon >_< Pas le choix hein. Mais je suis en vie et ma main aussi x)]

Un vent froid, caractéristique de l’hiver soulevait sa chevelure bleue, allez savoir pourquoi elle portait des intérêts à des petites détails futiles et souvent insignifiants. Elle regrettait de ne pas avoir une écharpe à ce moment là, son cou à l’air frais, Kaori était si frileuse qu’elle sentait le long de son dos un frisson la parcourir, le pire était qu’elle remettait vite ses cheveux pour cacher sa nuque. Pour se fourvoyer de son passé, de cette réalité qu’on avait marqué sur son corps, certaines de ses plaies, de ses cicatrices n’avaient pas encore totalement disparues et le pire était cette marque qu’elle portait sur sa peau pâle à hauteur du haut du dos, et autre sur ses jambes et ses bleus sur ses bras, eux étaient éphémères mais certains resteraient éternels, comme ses blessures intérieures. Tout cela n’était visiblement pas observable, ce n’était pas pour rien. Difficilement devinable aussi. Personne ne devrait savoir, personne ici ne savait. Si elle avait fuit ici précisément, c’est car dans ce coin du Japon, l’information, l’actualité sur son aïeul était inexistante, sous pour les bas fonds, dans les ruelles, mais là, c’était une loi du silence qui se faisait. Qui aurait pu la mettre en danger si ce n’est son père lui-même en se rendant aux bras de la justice, mais ça, c’était inimaginable, pas concevable.

Vraiment rien à craindre pour le moment, mais elle restait sur ses gardes. Enfin, elle allait pour partir ? Où ? Ah, vous ne savez toujours pas chez qui elle part trouver refuge ? Voir un certain ami tenant un rab mal famé la soirée et la nuit qui n’ouvrait ses portes la journée que pour son propre caprice. Suu Mamoru, unique entité qui pouvait se dire proche d’elle, c’était normal, chacun avait besoin l’un de l’autre. Car ils le savaient, ils pourraient mentir, jouer les solitaires, les durs, dans le fond, ils restaient des êtres humains. On pouvait bien dire ce qu’on voulait, qui n’a jamais eue une personne à qui s’accrocher ? Elle savourait ses moments car il fut un temps où elle était isolée et vivant dans un véritable enfer, elle ne souhaitait à personne d’être seul, d’avoir connu ce qu’elle avait enduré. Toutes ses pensées revenaient en masse et si rapidement, en quelques fragments de seconde. Une minute tout au plus. Ah encore et toujours cette notion du temps. Ce n’était pas le tout, mais il fallait qu’elle se mette en route si elle ne voulait pas perdre de temps, il fallait aussi qu’elle le prévienne car à la base, elle devait retourner à son appartement pour dormir un peu et se reposer. L’hiver était certes sa saison préférée, c’était aussi celle où elle se sentait le plus faible. C’était peut être qu’une idée reçue, une simple impression, mais bon, elle s’y tenait.

Avant même de pouvoir faire un premier pas, elle regarda de nouveau la jeune femme, qui lui adressa de nouveau la parole. Et ses mots la surprenaient, si on pouvait le dire, elle resta un moment à maintenir son regard, disait-elle vrai ? C’est bien la première fois qu’elle entendait ça, l’une de ses images les plus fortes de son enfance, était qu’elle était une gêne permanente pour son père qui essayait d’en faire ce qu’il désirait. C’est son subconscient qui menait son esprit, à des raisonnements particuliers. Kaori remarquait qu’elle avait utilisé le Tu, elle qui préférait le Vous. Enfin, elle devait être dans un bon jour et pensa en premier temps que c’était le côté extraverti de la demoiselle et le fait qu’elle avait le même âge, et qu’elles étaient camarades l’autorisaient à faire cela. Aussi elle ne reprendrait pas ses paroles et se contenterait du sens. Et là, la jeune Keiichi ne savait que dire face à cela. Elle aimerait vous y voir, elle n’avait pas l’habitude de se retrouver dans se genre de situation, rarement elle adressait la parole aux autres au lycée, et à Seiyo personne ne cherchait à savoir ce qu’elle était, un certain mystère faisait l’admiration et se nourrissant de cela, les autres ne se parlaient qu’entre eux, parfois d’elle, parfois d’autres choses. Elle attirait une attention par son caractère si distinct et différent. Mais elle n’était pas une idole ou populaire, ce n’était pas pareil et jamais elle n’accepterait la chose. Elle essaya de parler, mais elle ne trouva pas grand-chose à dire si ce n’est :

" Oh ? Vraiment ? "

Avec un ton cette fois-ci étonné. Passant doucement une main sur sa nuque, ses doigts caressaient vivement sa peau, elle poursuivait et restant à la regarder dans les yeux :

" Keiichi, Keiichi Kaori. "

Elle se présentait, vu qu’elle ne savait pas si elle se souvenait de son nom et de son prénom. Pour sa part, elle n’arrivait pas toujours à mettre les identités sur les visages, alors bon. Et puis, c’était peut être l’occasion de sortir de sa routine et d’atteindre son but…Changer. Oui, elle devait changer mais c’était dur. On ne pouvait faire ça du jour au lendemain, mais elle faisait des efforts. Si au bout d’un moment elle ne changeait pas, elle donnerait raison à son père qui aurait de nouveau le contrôle sur elle. Et ça, c’était intolérable. Kaori repensait à tout cela, mais elle attendait surtout qu’elle se présente, car elle ne la connaissait pas, et cela allait être difficile de parler si elle ignorait encore son prénom, son nom. La jeune femme n’était pas attentive en cours et elle en se rejetant de sa classe, elle n’avait jamais prêté attention à se genre de détails, elle rêvassait plus qu’autre chose. De plus elle la voyait tellement peu. Kaori sentit en suite son portable vibrer dans sa poche avant que ne se joue la triste et célèbre mélodie de Chopin, elle s’excusait auprès de son interlocutrice et voyait un numéro inconnu. Elle ne prenait pas la peine de décrocher et rangeait alors l’objet dans sa poche en songeant…

* Ça commence… *

[Shawne Erlie]

Kaori se retourna, regardant Shawne d'un air surpris. Puis, d'un ton plus étonnée qu'autre chose, elle lui dis :

- Oh? Vraiment? ... Keiichi, Keiichi Kaori.

Elle s'était présenté suite à son étonnement aux paroles de Shawne. Pourquoi l'était-elle? Elle n'essaya pas de comprendre, du moins pour cette fois. Shawne aimait comprendre les autres, afin de découvrir la face caché de ces personnes et de les connaîtres. Certes, sa présentation était bref, rien que le nom et le prénom. Mais cela suffisait largement à Shawne, qui pour la première fois depuis tant d'année osait prendre la parole en première et faire le premier pour apprendre à se connaitre. Elle changea son sourire. L'autre qui était bien hypocrite comme elle avait l'habitude de faire, elle le changea en un sourire sincère et en quelques sortes satisfait. Puis, elle se présenta elle aussi, mais parla un peu plus afin de lancer la discussion.

- Bien Kaori, je suis Shawne Erlie... C'est étranger, mais je suis originaire du Japon tout de même.

Elle ne savait que dire d'autre. Il était toujours un peu difficile de commencer à parler à quelqu'un pour la première fois, et même Shawne qui n'avait pourtant aucun mal de parler pour ne rien dire, avait bien là un peu de mal à parler en présence de Kaori. Elle considéra donc la jeune femme. Son air dure et impassible donnait un jolie côté à son visage, donc les longs cheveux reflétés bleus étaient, selon elle, pour le moins magnifique. Shawne aimait cette couleur. Va savoir pourquoi. Elle aime cette couleur, rien de plus. Elle qui s'habillait tel un garçon manqué féminisé, portant court et pourtant à la masculine. Pour preuve, elle dormait avec rien que sur elle une chemise masculine trop grande pour elle, et là encore, elle n'avait rien d'autre sur elle que son uniforme, comportant un haut à manches courtes et une jupe très courte elle aussi. Mais rien d'autre, par ce froid hivernale. Après tout, le froid elle le portait dans le coeur et y était bien à force habituée. Encore si il lui restait un coeur...
Et bien oui, Shawne n'en avait plus l'impression. Sans arrêt, elle se disait, elle ressentait en elle un coeur meurtri, blessé par le passé, achevé par le présent, et surement disparu dans l'avenir. Même, elle n'était pas sur de son oeuf de Shugo Chara. Qu'allait-il en sortir? Alors que ça faisait 5 ans, 5 ans qu'elle attendait... Mais toujours rien. Elle se disait avec le temps, en se tuant de l'intérieur, elle devait l'avoir tué aussi...
Enfin, toutes ses pensées n'en était pas moins déprimante. En elle s'était comme ça...

[Kaori Keiichi]

" Shawne Erlie... "

Prononçait-elle, une nouvelle fois pour s’imprégner de la note de son nom. C’est vrai que cela était une sonorité atypique du Japon. Pourtant celle-ci se justifia qu’elle était originaire de ce pays. Elle devait avoir des origines étrangères par ses parents ou même ses grands-parents. Kaori y songea rapidement, comme ça, par reflexe mais elle n’allait pas la questionner sur la chose, c’était peut être même indélicat et même elles se connaissaient à peine, elles étaient en train d’apprendre à se connaitre, donc il n’était pas encore temps de parler de chose proprement du domaine personnel. D’ailleurs, lui parler, représentait une menace, pour les deux. La demoiselle Keiichi le savait et elle allait devoir faire preuve de subtilité, il fallait qu’elle redouble de prudence. Et pour cause, son regard la quitta un moment, se posant de nouveau sur les horizons qui étaient de plus en plus désertés, tout le monde avait bien sur prévu quelque chose à faire pour s’occuper avant de retourner en classe plus tard. En rapportant son attention sur son interlocutrice, elle voyait que cette dernière songeait, ne voulant la déranger, elle essayait de faire un tableau de pour, de contre, de ce qu’elle allait faire. Elle posait ses limites, la jeune femme n’avait pas encore le droit de véritablement se lier à quelqu’un, de s’y attacher. Non pas qu’elle ne voulait pas. Il y avait plusieurs raisons à cela.

Premièrement, elle n’était pas comme ça et avait beaucoup de difficulté dans ce registre, et même c’était son image, son caractère qui voulait ça. L’autre vérité, la raison principale, était ce qu’elle était, ce qu’elle fut, l’origine de son sang. Son père, son appellation, Keiichi. Mine de rien, Kaori n’était pas n’importe quelle fille froide et distante, non elle était la fille de Koichi Keiichi. Un nom qui pouvait être parlant pour cause de ce qu’il avait fait et de ce qu’il faisait. Si par miracle, elle arrivait à se faire plus que des vulgaires connaissances, elle ne pourrait partager ce qu’elle portait sur ses épaules, crainte, elle ne savait pas de quoi il était capable, et elle n’était pas une personne à mettre la vie d’autrui inutilement en danger. Déjà que la sienne n’était pas bien stable. Passant dès lors doucement ses doigts entre ses cheveux qui encadraient son visage, elle les fit glisser discrètement sur la pâle cicatrice qui fendait sa joue horizontalement. Bientôt elle ne serait plus visible, mais en attendant, elle la cachait, comme tellement de chose, elle soupirait. En parlant de ça, elle se remémorait cette soirée, où elle avait fait une rencontre particulière, Leila Hyumina. La tête blonde se dessinait dans son esprit, celle-ci avait maintenant une certaine dette envers Kaori, non elle n’ira jamais réclamer quelque chose de sa part, mais c’était pour le principe de l’équivaut. Oui, les images passaient, et un détail, revenait.

Regardant sa camarade, vraiment de façon scrutatrice, AH ! Mais bien sur, vu comme ça, elle inclina sa tête légèrement sur le coté, avant de faire un pas aussi sur la gauche. Elle lui disait bien quelque chose, mis à part les cours, elle avait déjà pu la voir, au niveau du bâtiment de L’Easter Compagny. Enfin, elle supposait que c’était elle, elle n’aurait pas pu l’affirmer réellement. C’est pourquoi, elle allait la sortir de ses pensées, en lui posant la question. Encore fallait-il correctement la formuler, et il n’aurait pas fallu créer un quiproquo ou autre chose, comment lui dire, en sachant qu’après, elle devra lui expliquer, que son appartement donnait une légère vue sur l’entrée du bâtiment. Mais on ne devait pas savoir où Kaori logeait, et puis ça allait faire suspect de trainer ainsi devant cette entreprise. Hm. Un sentiment de curiosité la nourrissait et le seul moyen de s’en débarrasser c’était de soulever l’interrogation. Sans entrer dans les détails, c’était à peu près jouable. La jeune femme reprenait une attitude, un comportement un peu plus décent, correct et elle ouvrit la bouche, pour dire :

" Hm, excusez ma demande, il me semble vous avoir déjà croisé non loin de l’Easter Compagny, mais je dois me tromper…"

Gardant ensuite le silence, ça avait son importance. Ce n’était pas si inutile de lancer une conversation, c’était assez avantageux, elle tentait d’exprimer un léger intérêt, ça emmenait un sujet, et cela lui permettait d’en savoir plus. Même si ce n'était pas dans ses premières intentions, parfois c'était utile. Mais leur conversation n'allait pas se transformer en interrogatoire, loin de là. Kaori était trop respectueuse, comme vous avez pu le voir, elle la vouvoyait même si l'autre lycéenne utilisait le Tu...

[Shawne Erlie]

[t'a réussis à faire un super post même avec "I like to move it move it" 8D Maintenant allez savoir comment sa va être en sachant que non seulement j'ai ça en fond, mais en plus j'ai la phrase "Chippeur ARRÊTE DE CHIPPER" de Dora l'exploratrice dans la tête --' Je HAIS la télé des fois XD]


A cette demande pour le moins curieuse, Shawne mit la tête sur le côté, la regardant, un sourcil légèrement froncé. Ce n'étais bien sur en aucun cas un signe de colère ou d'énnervement, mais simplement, Shawne était étonnée de la question, mais que très légèrement. Habituellement, on évitait de demander le pourquoi du fait qu'elle se promenait autour de cette grande compagnie, car certaines rumeurs courraient sur la jeune fille de 17 ans, disant qu'elle était violente, agressive, et qui valait mieux ne pas s'en approcher. Elle était très solitaire, mais aimait la compagnie tout autant. Il était vrai, quelque part dans ses rumeurs qu'elle était "violente". Mais agressive? Pas du tout. Le plus simple à expliquer, est du fait qu'à 15 ans, alors qu'elle n'avait nulle par où aller et se demandait le pourquoi de sa présence sur terre, on l'avait attirer vers la société. Depuis elle y logeait, mais s'étant faites honteusement piégée, elle avait pour obligation de suivre leur ordre, et donc d'éloigner les personnes les plus bavardes qui pouvaient nuirent à la société. Quoi de mieux pour obtenir le plus grand des silence, que la mort elle même? Au plus profond d'elle même, elle ne voulait pas infligé ceci... Il n'était pour elle injustice que de décider ainsi soit même que de la date et la façon dont va mourir cette dite personne. La plupart du temps, elle apeurait sa victime et menaçait celle ci afin de la protéger. Mais étais-ce tout ce dont elle pouvait faire pour ces pauvres gens? En quelques sorte... Piégée... Elle se faisait manipulée, c'est tout. Alors quand elle pouvait sauvé une vie, elle le faisait, et ne la tuais pas. Mais quand elle ne pouvait pas...

- Hm, je loge là-bas et y "travaille" afin de gagner ma vie... Je vis seule
*Mais tutoie moi... Je n'aime pas le vouvoiement*

Bien sur qu'elle vivait seule... Considéré comme "fille du démon" d'après sa mère fanatique, elle l'avait battu étant bien plus jeune, et celle-ci l'avait poussé au suicide. Maintenant, Shawne en avait de grands et véritables regrets. Sa mêre l'aimait en secret... Mais il était bien trop tard quand elle s'en rendit compte. Puis, son père l'avait abandonnée... La laissant à ce vieux marchand, n'était pas apte à reprendre l'éducation d'une enfant aussi caractérielle que Shawne, il était partit sous de fausses promesses comme quoi il reviendrait bientôt pour venir la chercher. Mais après le décès du vieille homme, elle dû apprendre ce qu'était que l'autonomie, et s'était ainsi faite piégée par Easter Compagny, alors qu'elle était seule, déprimée, meurtri par le passé. Ce n'était évidemment qu'une partie de son histoire bien malheureuse...

Mais... Que ce passait-il pour la jeune fille si elle n'exécutait pas correctement un ordre ou même tout simple désobéissait? Elle se faisait battre... Mais non venant de coup de poings ou de pieds, ne venant pas d'armes lourdes telle une batte ou un bâton, mais venant d'un lame, quelle qu'elle soit. Que ce soit un couteau, un cannif, un morceau de verre ou de miroir... Elle recevait des coups violents, tranchant sa peau à sang, et pourtant... Elle vivait encore...
Etrangement, la compagnie faisait de son mieux pour cacher ses blessures en ne touchant que les parties cachés de son corps. Par exemple, si le vent avait maintenant le malheur de se lever, découvrant le début de ses cuisses, de grandes cicatrices profondes et éternelles se laisseront à découverts. Pourtant dieu sait que Shawne se fichait pertinement de les montré, mais la société, elle, s'en préocupait assez, pour la valeur commercial de la réputation des jeunes talents trouvés. Mais si le vent se lève et que Kaori découvrait ces grandes blessures... Que dirait-elle? Qu'allait-elle faire? Encore que Shawne avait remarqué que Kaori cachait énormément son visage et sa peau, pourtant jolie au teint pâle d'une poupée de porcelaine. Fragile, mais en toute beauté. Etais-ce comme ceci pour la jeune femme devant-elle. Bien, elle le saura peut être un jour ou l'autre, mais ne la forcera pas à lui dire pourquoi elle se cachait autant.

Justement, quand elle espèrais que pour cette première rencontre ses souffrances ne seraient pas encore dévoilés, voila qu'un vent frais et assez fort parcourra la court, levant la jupe de l'uniforme de la lycéenne. Bien sur le rouge fut dévoilé, encore une récente de la veille rougit bien autour de la plaie, le sang ne coulait plus mais elle semblait encore ouverte. Le vent s'en alla rapidement, et sa jupe se rabaissa. Elle poussa un soupire. Puis continua.

- Easter... Qu'est ce que tu penses de cette société?

[Kaori Keiichi]

[XD ça va tu t’en es bien sortis pourtant ^^Chapeau =P]

" D’accord. "

Annonçait-elle en la regardant. C’était curieux, elle logeait en ses lieux, et y travaillait même. Mais elle était seule. Kaori avait du mettre le doigt sur quelque chose, mais ce n’était pas le moment de rentrer dans le détail et de commencer une enquête, de toute façon, elle n’en avait que faire, elle ne s’intéressait pas à L’Easter, alors pourquoi recherchait-elle à avoir des informations, aucune utilité. Une perte de temps de se pencher sur le cas, pour l’instant, la demoiselle Keiichi graciait la compagnie, elle ne serait pas encore une crainte pour eux, mais il pourrait s’avérer dans un futur proche, qu’elle devienne une inquiétude. De plus, elle n’avait jamais eu affaire avec eux, et dans ses souvenirs, non plus. Hm, peut être pourrait-elle permettre d’approfondir la question. Ou pas. En tout cas, elle avait maintenant la certitude, qu’il s’agissait bien de Shawne. Elle avait l’œil, mine de rien. Pour sa part, elle vivait aussi seule, bien qu’elle reçoive de temps à autre de la visite dans son petit appartement, il lui était généreusement offert par son ami de date, qui possédait quelques valeurs immobilières dans les petits quartiers de la ville. Prenant un air songeur, finalement le cas de L’Easter revenait souvent et la jeune femme pouvait remarquer l’emprise que l’entreprise avait sur la ville, tout entière. C’était étrange là encore. A bien y réfléchir, elle philosophait sur ce phénomène de plus en plus courant, le recours à cette corporation. Pas de doute, ça cachait quelque chose.

Trop tôt pour dire quoi, trop tard pour s’y intéresser. Mais elle notait tout cela dans un coin de son esprit, elle se mêlait rarement des affaires d’autrui, cependant elle avait comme un pressentiment, qu’elle fut un jour ou serait un jour concerné, il ne fallait rien laisser au hasard. Elle hocha légèrement la tête dans le vide, pour elle-même, pour approuver ses dires. La lycéenne qui lui tenait compagnie semblait aussi l’observer et penser à d’autre moment. A quoi ? C’était une excellente question, mais elle n’était pas sure, de valoir savoir. Peut être qu’elle aussi se noyait dans ses souvenirs et dans ce monde qui l’entourait, Kaori tentait de garder la tête en dehors de l’eau, ne voulant pas couler, mais c’était difficile, quand on vous forçait, quand on vous la submergeait, il fallait être forte et se débattre pour espérer guérir de ses blessures. Et ça, l’héritière de l’homme à la tête des affaires les plus sombres qu’on est jamais connu, le savait bien, par expérience, elle pourrait en parler avec sagesse, vu ce qu’elle avait subi. Aussitôt, son envie de fumer la reprenait, elle essayait de passer outre, mais là encore, la tache n’était pas simple, repoussant son désir, elle se concentra sur l’adolescente en face d’elle, son regard singulier restait sur sa personne, alors que, le vent soufflait une nouvelle fois. Et il dévoilait sans retenue, quelque chose qu’elle n’aurait jamais pu soupçonner, si rapidement. A rappeler, qu’elles se connaissaient à peine, et qu’elles n’avaient échangés que quelques mots.

Comme pour un principe d’équivaut, il soulevait la jupe de Shawne, et caressait la joue de Kaori, laissait ses cheveux voler dans son expiration. Plus rien, ne pourrait se mettre entre elles, leurs yeux pouvaient observer librement les plaies de chacune. La fissure sur son visage, quelques autres marques sur son cou. De l’autre coté du miroir, en face d’elle, les cuisses de son interlocutrice laissaient apparaitre, de grandes cicatrices. Sur le moment, aucune des deux ne répliquaient, le vent se calma et tout revenait à la normale. Elle entendit un soupire, puis une nouvelle question de l’autre jeune femme. Beaucoup de chose, venait alors dans son esprit, se bousculait, du sang, des lésions, elle en avait déjà vu, mais là, c’était différent, ce n’était pas sur elle, ce n’était sur ses personnes qu’elle côtoyait tous les jours. Ne répondant rien, dans un premier temps, elle ne savait pas encore quelle partie prendre. C’était délicat comme souvent, et peut être ne pourrait-elle pas lui retourner la question. Etait-elle contrainte au silence ? Il valait peut être mieux. Elle lui dit alors, sans grand rapport :

" Vous permettez, je m’assois. "

Suivit, d’une excuse, vis-à-vis du vouvoiement, elle continua :

" C’est une habitude. "

Elle se mit alors, sur le banc et ferma un instant les yeux, comme pour prendre une allure, pensive, elle sortait alors une cigarette et la mit entre ses lèvres, elle sortait un briquet et l’alluma en se protégeant du vent. Elle pouvait se permettre de fumer ici, dans l’enceinte, vu qu’il n’y avait qu’elles. Ça ne dérangerait personne, si ce n’est Shawne, mais elle était protégée de la fumée mortelle, par le vent qui l’emportait à l’opposé. Elle tirait longuement dessus, avant de relâcher la fumée avec satisfaction. Kaori tenant sa cigarette entre ses doigts, d’une main, replaça de l’autre livre, l’une de ses longues mèches, avant de reposer son attention sur l’étudiante. La jeune femme allait bien entendu, répondre à sa question. Ce qu’elle fit dans les secondes qui suivaient :

" Easter…Easter…Je ne sais réellement, je n’ai que peu d’information sur le sujet, mais je ne m’arrête pas à ce que mes yeux peuvent voir. Cette entreprise cache bien quelque chose…Comme chacun d’entre nous dans le fond. "

Puis elle poursuivait en levant la tête au ciel, pour le contempler :

" Je n’ai jamais été lié à ce groupe, du moins dans mes souvenirs, la société n’a jamais été contractante, mais là encore ma mémoire peut être défaillante. "

En vérité, elle n’avait rien de concret pour condamner l’entreprise, et elle devait rester dans un certain flou :

" Je ne devrais pas trop en dire, Dieu sait, ce qui pourrait arriver. "

Rabattant son visage, ses yeux croisaient de nouveau les siens, tandis qu’elle continuait de savourer, elle ajouta :

" Ce n’est qu’un conseil, libre à vous de le prendre ou le rejeter, mais vous devriez faire quelque chose pour vos jambes, au minimum, assurer un véritable soin. "

Kaori lui disait ça, car elle avait bien vue, que les plaies, étaient infectées, et le rouge vif, prouvait que cela ne datait pas de longtemps, et qu’on ne s’était pas occupé correctement de cela. Mais il fallait bien le faire pour éviter les complications. C’était la moindre des choses, elle ne l’insisterait pas à aller à l’hôpital y pleurer, mais elle pourrait passer un simple désinfectant et bander le tout. Pour sa part, c’est Mamoru qui était son médecin attiré, bien qu’il n’est aucun diplôme ni autre, il s’occupait d’elle. Et si sa joue retrouvait doucement son éclat, c’était grâce à lui. Même si le jeune homme était parfois un peu brutal. Elle se rappelait de la façon dont il tenait fermement ses joues pour y plaquer un chiffon imbibé d’alcool, ce soir là, il ne lui avait pas proposé avec son air taquin un pansement comme il le faisait parfois. Mais elle avait prit la peine d’enfoncer ses ongles dans son poignet par vengeance. Un vague sourire se dessinait alors sur ses lèvres, très fin, à peine visible avant de reprendre une attitude sérieuse, elle n’attendait pas de réaction à ses propos, même si elle savait que leur conversation risquerait de devenir énigmatique et des plus intéressantes.

[Shawne Erlie]

Shawne avait écouté avec attention chaque parole de la jeune femme, s'étant précédemment assise après avoir commencer à fumer. Cela ne la dérangeait pas vraiment, elle s'adosse donc au petit murêt juste devant le banc, écoutant les propos de Kaori sur l'Easter Compagny, je dois dire assez flou. En même temps, elle avait tout de même une grande perspicacité. Après tout, elle avait réussis à savoir qu'Easter était pour le moins malsain, et cachait quelque chose de grand et de sombre, qu'on ne pouvait imaginer derrière ces grands bâtiments censé s'occupé du secrétariat et de la gestion de jeunes talents. Les poussé vers le somment? Tss mon oeil... Juste un but égoiste que Shawne n'appréciait pas particulièrement. Quand elle eut finit, Kaori marqua une pause puis repit, avec un conseil sur ses blessures pourtant pas récentes.

Shawne le savait, les soignés auraient été bien plus simple. Mais a quoi bon... Quand elle sait que d'autre les remplaceront bien plus tard. Elle poussa un léger soupire, ne voulant rien dire en particulier, elle croisa les bras et ferma les yeux, puis lui répondit.

- Quand tu me dis ça c'est comme si je te proposais d'arrêter de fumer...

Evidement, Shawne prenait les soins à la légère. C'était une habitude, elle ne pouvait plus rien y faire. Quelqu'un qui fumerait auquel on lui dirait "Arrête de fumer ou tu vas en mourire" c'est comme si on disait à Shawne "Soigne toi ou tu le regretteras"... Qu'allait-elle regrétter? C'est une affaire des plus compliquée, qu'il serait bien difficile à expliqué ici. Passons sur ces détails, qui n'ont aucune importance dans cette discussion. Elle prit une grande inspiration, leva le menton vers le ciel, toujours les yeux fermés et reprit.

- Sa fait bien longtemps que je ne sens plus la douleur quand on me les infliges... Un soin quel qu'il soit ne servirait à rien, sauf au cas où les blessures arrêteraient de se creuser d'elles mêmes...

Compliquations, tout dans ce qu'elle vivait n'est que de compliquations... Même elle avait parfois du mal à comprendre comment elle s'était embarquée la dedans. Mais il était clair que dans cette ville pourtant si prospère et joyeuse, il pouvait y avoir quelqu'un d'autre qui se blesserais... Comme l'était Kaori. Le vent s'étant levé précédemment, elle avait bien remarqué les marques et cicatrices soignées au niveau de sa joue et de son cou.
Elle devait avouer qu'elle en disait beaucoup à l'adolescente. Qui sait ce qu'elle avait en tête, étrangement elle avait assez confiance. Et bien pourtant, sa confiance ayant toujours été trahis, elle continuait d'en donner, maintenant simplement habitué à la trahison.

- Il n'y aura rien qui pourras les guérir... Rien.

Puis, elle n'ajouta rien d'autre. Tout ce qu'elle avait dit était bien suffisant, Kaori n'était pas idiote, elle savait parfaitement de quoi elle parlais. Enfin bien sur, il restais un côté mystère, mais il était facile de penser, que Shawne cachait en partie nostalgie, tristesse, haine et souffrances.

[Kaori Keiichi]

[Désolé c'est plus court que précédemment mais j'ai mal au crane >_< J'arrive pas trop à me concentrer u_u]

" C’est pourtant différent. "

Elle fixait son regard, évidement, c’était fondamental, recrachant lentement la fumée, entre ses lèvres, blanche couleur pure qui était contradictoire avec sa composition meurtrière, qui formait des tierces formes dans l’air avant de s’élever dans les cieux. Ce n’était pas de l’art mais Dieu sait ce que ses yeux voyaient du à son imagination grandissante, bien qu’elle ne s’adonnait pas souvent à se loisir, la fumée barrait le chemin de son regard, donc elle regardait sans conviction, mais elle le faisait quand même. Kaori avait laissé Shawne s’exprimer et elle l’écoutait avec une grande attention, la concentration dans le regard qui ne quittait la jeune femme. On ne pouvait pas dire qu’elle était surprise, ça avait un certain sens, une logique, elle respectait le fait. Aux risques de peut être la frustrer, ce qui n’était en aucun son but, elle allait aller à l’encontre de ses dires. La demoiselle Keiichi était certes une personne à cacher ses émotions, elle tentait pourtant de les lire sur les autres, difficilement bien sur, ne connaissant pas énormément toutes les sensations possibles et inimaginables. Comme ses impressions joyeuses pour citer un bref exemple, qu’elle tentait d’apprendre, de découvrir. Une leçon pour le moins particulière dont elle avait du mal à s’attacher. Ses yeux ocre tirant aux tons rouges étaient naturels, aussi surprenant que ça pouvait être, mais c’est un détail, une autre histoire, ils se posaient et restaient à hauteur de ceux de Shawne, elle était franche, et sincère, bien qu’elle avait baignée dans les vices, la corruption, elle s’en était sortit, ce n’était pas pour tout perdre en recommençant. Dans ce regard ? La preuve, que dans le fond, elle n’était pas si mauvaise, mais ça restait à prouver.

Si vous voulez savoir, Kaori n’a pas toujours eu ce physique. Madeleine, sa supposée mère, avait beaucoup laissé à sa fille, elle avait du changer pour pouvoir se tirer d’affaire, même si elles avaient les mêmes traits, elle avait aussi hérité de son père son regard si méfiant et désinvolte par moment, stricte aussi. La même couleur de ses yeux aussi, c’est pour ça que pendant un moment elle portait des lentilles, elle cherchait à fuir son image, celle qui n’était pas réellement la sienne. Sa chevelure bleutée n’avait évidement pas cet éclat avant. Teint et encore et encore, c’était également pour se cacher, pour tenter l’impossible d’être une autre. Elle devait se tenir loin de son père pour le moment et avec cette allure, il ne la reconnaitrait pas de loin. De près oui, mais elle l’avait l’avantage de pouvoir partir si elle le voyait en premier. Oui, tout était réfléchit. Ce n’était pas une mince affaire. Mais elle revenait aux paroles de la jeune femme, cette explication avait prit un fragment de minute, dans son esprit, finalement se déliant de ça, elle reprit la parole, en sachant que cela pourrait lui porter préjudice. Elle ajoutait donc, en fermant les yeux, et en soufflant un peu de fumée :

" Moi j’ai choisis. "

Ouvrant les yeux à la fin de ses mots, elle savait où elle voulait en venir. Plus doucement, elle poursuivait :

" Il existe bien d’autres blessures…"

Là encore, elle se doutait que la lycéenne saurait de quoi elle parle. Car visiblement, elle subissait la même violence, au niveau du physique, leurs corps devaient être plus que meurtris par les coups. Elles se ressemblaient étrangement, un peu, c’était trop tôt pour le dire vraiment, mais il y avait des similitudes, il fallait l’avouer. Elle soupirait alors et finissait sa cigarette en décidant de garder le silence…

[Shawne Erlie]

[Mais il est déjà bien assez t'es toute pardonnée *-* Comme dirais ma femme XD]


- Il existes bien d'autres blessures...

Après ses paroles, comme le pensait Shawne, Kaori se tu et n'ajouta pas un mot. Shawne fit aussi silence, et presque par reflexe, montra un côté en elle qui lui était dit comme faible. Elle se laissa glisser sur le murêt, dos à dos à celui-ci d'une certaine lenteur, jusqu'à être assise, les jambes repliées vers elle. Elle regardait le ciel, d'un air vide.

- Hm... Elles sont même bien trop nombreuses à mon goût... Dire que je suis censée être morte... Je ne sais plus qui est l'imbécile qui m'a sauvé... Et pourtant je me dis "moitié raison, moitié tord"... Tout ce qui se passe en moi... Ne devrais tout simplement pas exister

"Shawne, chère Shawne... Tu devrais arrêter de parler... Il vaudra mieux, ne te plains pas si après on te fuis car tu à des propos trop étranges..." C'était ce que sa mère lui disait sans arrêt étant petite fille. Bien sur, elle les avait suivit, elle n'avait plus parler pendant cela des années. Elle se sentais tellement détruite de l'intérieur qu'elle ne savait même plus ce qui lui avait redonner la parole et le sourire. Pour ainsi dire, Shawne avait quelques pertes de mémoires au niveau de son passé. Il était dur pour elle de savoir recoller les morceaux afin de comprendre. Déprimée. Elle l'était de temps à autre, s'en réservait le droit. Nostalgie. C'était plutôt de la nostalgie. Au fond... Sa fait drôlement mal... Mais elle était comme ça. Extraverti les trois quart du temps, déprimante et obscur le temps qui reste, afin de se plaindre tout en montrant une grande haine envers l'humanité... Etait-elle vrai? Tout ça était incompréhensible, et ça elle le savait... Ce n'était rien d'autre que du fouillis pour elle.
Pour ainsi dire, Shawne se demandait si Kaori commençait à se perdre dans ces propos, ou alors si elle comprenait ce qu'elle disait. Dans moins de temps qu'il n'en faut, elle allait surement redevenir normale. Mais pendant ce labste de temps, elle pouvait savoir que Kaori pouvait tout aussi bien mal prendre ces paroles. Elle ne se posa pas énormément la question, puisque la réponse allait surement lui survenir prochainement.

[Kaori Keiichi]

[ Désolé pour le retard. ]

Ses yeux fixaient Shawne qui se laissait glisser le long d’un petit muret non loin d’elle, face à face, elle fut perplexe de voir une certaine fatalité dans son geste mais dans le fond, elle était compréhensive, même si elle n’était pas expressive du sentiment, Kaori n’en pensait pas moins. Un poids est un poids comme un sous est un sous, il faut savoir le soutenir, le maintenir sur ses épaules. Il y avait forcement des moments de faiblesse, même le plus fort des hommes aurait flanché à la tâche vu la lourdeur que cela pouvait engendrer. Un fardeau en quelque sorte, sur les épaules, aux pieds, qu’il fallait trainer à moins d’être coulé, ou entrainé dans une noirceur sans pareil. Et pour tout dire, la demoiselle Keiichi avait déjà un pied dans la tombe. Cependant un fil, des plus fins qu’il soit, la tenait et la gardait dans la lumière. C’était souvent douloureux, et épuisant, elle fatiguait si vite, mais c’était un mal pour un bien. La jeune femme ferma les yeux un instant et libéra sa main occupée quelques temps auparavant, elle les rangeait dans ses poches et soupirait doucement, de fatigue uniquement, le fait d’être venue malgré sa nuit, l’avait affaiblie. Mais elle rouvrit un œil en écoutant les paroles de la lycéenne, qu’elle observait mine de rien, pendant que ses lèvres lui avouaient ses mots.

Elle ne répondit pas de suite, et scruta son visage tendu vers le ciel, comme clémente, une sérénité incertaine, se voulait troublée, dans ses yeux à l’allure avide de sensations. Perdue, vraiment. Kaori resongeait à chacun de ses mots. Un par un, lui apprenant sur elle. Dans un sens, elle se relevait sans vraiment le vouloir, sans peut être le désirer. L’adolescente le percevait ainsi, et y voyait une forme infime de confiance. Qui la toucha un peu, mais bien sur, elle restait neutre. Et puis, elle se trompait peut être. Qui sait réellement, mis à part Shawne la véritable signification de ses idées. Elle se levait alors, un coup de vent passa dans ses cheveux de nouveau, elle remit une de ses mèches longues dans l’action, le regard abaissé vers un point quelque conque du paysage, elle aussi sombrait un peu. Mais ce fut toujours ainsi. Elle n’allait pas partir, elle se tenait toujours là, en face de l’étudiante, et son regard doucement sur elle, n’était plus si impressionnant et méfiant. Elle faisait preuve de plus souplesse. Kaori s’apprêtait alors à parler, elle fit un premier pas vers Shawne, et affirma avec un léger sourire sur les lèvres qui se voulait franc :

" Je ne me perds jamais dans les propos. "

Puis elle allait alors plus près de Shawne mais pas trop non plus, dés lors, elle s’accroupissait pour être à sa hauteur, gardant se fin sourire dessiné aux coins de sa bouche, c’était vraiment peu, et arien, rien n’était accentué, c’était subtile. Elle posait ses mains sur ses genoux (à Kaori toujours, un peu d’imagination XD) et regardait toujours son interlocutrice, avant de poursuivre :

" Nous avons pas mal de vraisemblances, c’est assez…saisissant…troublant ? "

Elle cherchait un mot correct mais n’en voyait pas sur le coup. Elle ajoutait, Shawne avait bien du remarquer qu’elle avait fait un brève pause mais qu’elle reprendrait la parole après quelques secondes, donc, elle n’était pas interrompue. Se relevant mais gardant la tête penchée vers elle, elle continuait :

" Sachez, que cet imbécile a du mérite…"

Elle reprenait :

" Désolé, c’est vraiment une habitude."

Kaori parlait de son vouvoiement et sa conjugaison habituel. Son raisonnement n’était pas finie, et cela pouvait être problématique, et conflictuel, elle le savait mais ajoutait :

" Je ne sais pas ce que tu as vécu, je ne demande pas vraiment à le savoir, ne le prend pas mal, je pense que ça t’appartiens et que le silence est parfois favorable vu les situations, la tienne a l’air complexe et me semble bien approprié. Cependant, si tu es encore là. Il y a bien une raison. "

Elle haussa les épaules :

" Laquelle ? Ce n’est pas à moi de le dire… "

Kaori fermait encore les yeux pour voir ses souvenirs en quelque sorte :

" Mais, je t’approuve, les blessures sont en bien grand nombre. La souffrance, est vraiment universelle, tout comme cette raison qui nous anime, ainsi chacun, peu importe qui on soit affirmera : 2+2=4, sauf en cas de passion. On peut dire que tout humain a connu ce sentiment de douleur au moins une fois dans sa vie, une, plus ou moins forte, important, le contexte, l’affection, les lois, tout rentre en compte, et je me tiens à la généralité. "

Elle se laissait une nouvelle fois choir sur le banc :

" Si on suit l’idée de Malebranche. "

Ce concept de raison universelle était de lui, la demoiselle Keiichi n’avait que reprit. Et à cette déclaration, elle n’attendait pas vraiment de relance, elle s’était juste exprimer et libre à Shawne de continuer ou d’arrêter la conversation…

[Shawne Erlie]

Shawne écoutait avec attention la jeune Kaori Keiichi, suite à ces paroles peut être un peu trop confiante. Enfin, elle les avait dites, mais elle s'en fichait que Kaori trouvait qu'elle y allait un peu trop loin.
Il faut dire que Shawne n'était pas très éduquer. Ce genre de concept, ce genre de paroles, elle ne les avaient jamais entendu auparavant, jusqu'à que Kaori le lui ais dit. Mais même sans une bonne culture, Shawne trouvait qu'elle en avait déjà assez dans la tête, mais si elle aurait voulu que tout cela ne soit qu'oublier, et qu'elle pourrait au moins un jour s'adonner aux études et à tout ce qu'une adolescente normal devrait se soucier. Toutes deux, il était vrai, qu'elle avaient en elle quelques point de ressemblances, voir même peut être plus que ce qu'elles pourraient croire. Elle leva les yeux au ciel, et répondit, comme à son habitude elle ne pouvait s'empêcher de laisser quelqu'un dans le silence après lui avoir parler.

- ... Hm... Surement... Je ne sais pas comment tu fais toi, mais moi je ne risque pas de tenir bien longtemps...

Shawne décida soudainement de se relever. Elle se radossa sur le petit mûret où elle était assise au pied. Bien sur, elle devait vivre comme tout être humain, c'est à dire d'une moyen de 70 ans voir plus, mais elle s'affaiblissait de plus en plus, et sentait que, si elle ne sortait pas de cette organisation au plus vite, elle en subirait les conséquences.

- J'en ais maintenant bien plus qu'assez, mais va savoir pourquoi je continue...

Elle étouffa un petit rire ironique.

- Que la vie est belle... dommage de ne pas pouvoir en profiter comme on le voudrais...

Elle ferma les yeux pour les rouvrirent une fois le regard amené vers la jeune femme à côté d'elle, non loin de là.

- Et je crois que tu sais de quoi je parle... ça fait du bien, de savoir qu'on est pas seul à avoir ce genre de souffrances dans cette ville...

On sentait que les cours avaient repris depuis un certain temps. Toutes deux étaient biens seules dehors, et les autres étaient déjà entré en classe. Certains même les avaient remarqué et regardaient les deux silhouettes lointaines par la fenêtre de leur salle, mais ne s'en préocupait pas tant que ça, ne pensant qu'à révasser.


[Désolé, mon post est à chier --" Je suis fatiguée ^^" //c'est ça ton excuse? --"// arg sa va toi ><]

[Kaori Keiichi]

Elle n’était pas sotte c’est sur, et aussi bizarre que cela pouvait paraître elle était d’une grande culture. Rationnelle et réfléchie, il était presque impossible de croire ses origines. Si vous saviez. On lui avait apprit bien des choses, diverses, plus ou moins importantes. C’était grâce à sa grande polyvalence, que Kaori s’en sortait aujourd’hui. Et son titre, son statut, la notoriété, la jouissance qui en émanait n’était pas là pour rien. Dans le fond elle méritait tout ça, pour avoir survécue jusqu’à ce jour. Voilà comment elle tenait, on avait maintenu ses yeux ouverts dans l’obscurité et maintenant il était impossible pour elle de les fermer, de faire comme si de rien était. Bien sûr, elle ne pourrait pas changer le monde, et peut être qu’elle n’obtiendrait jamais justice. Mais elle avait fait le choix de se révolter contre l’entité qu’était, que représentait son père. La demoiselle Keiichi ne cherchait pas à faire couler son sang, elle ne voulait pas de vengeance digne de son nom. Pour elle, la meilleure des vengeances serait encore de pardonner. Mais pour tout cela, il fallait comprendre. Il fallait le comprendre. Et ça, elle ne pouvait pas, elle n’y arrivait pas. Et s’il venait à utiliser la violence, elle répondrait alors par les armes. Elle avait assez donné. Si tout de fois, il faisait la sourde oreille, s’il se faisait toujours aussi méprisant, arrogant, s’il ne changeait pas, alors peut être serait-il envisageable de mettre fin à ses beaux jours. Mais ce n’était pas le but premier de sa fille. Qui certes avait perdu tout amour, elle n’avait pas encore sombré dans sa folie.

La jeune femme était forte, mais ne s’en vantait guère, à quoi bon. Il y avait mieux comme richesse. Elle soupira doucement, voyant ensuite Shawne se relever, elle prenait de nouveau la parole, et observait Kaori en même temps que ses mots venaient à ses oreilles. Etouffant son rire, l’adolescente restait attentive à ses paroles, à ses gestes. Il fallait encore se faire une idée sur la vraie personne qu’elle était. Car elle ne savait pas grand-chose sur elle, mais savait qu’elles seraient amenées à se côtoyer de nouveau. Ne pouvant réellement, lancer ses hommes à la recherche d’information, elle allait devoir se contenter de sa parole, et faire un peu confiance aux autres. Difficilement imaginable. Shawne semblait quand même différente, alors, pourquoi pas. Elle lui avait déjà prouvé. Un point. Elle afficha une mine songeuse. Voilà un cruel dilemme. La jeune femme avait relâché sa garde en sa présence, comme quoi, il y avait dans le fond, de bon sentiment. Elle méditerait là-dessus. Elle donnera peut être sa chance à Shawne, qui sait vraiment. Pour le moment, elle continuerait de converser avec elle. Sans se préoccuper du lendemain, de ce que tout cela pouvait engendrer, car tout avait des conséquences. Et oui, rien n’était vraiment prit à la légères. Comprenez-la…Si vous le pouvez, en connaissant, en sachant quelques petites choses sur sa curieuse personne.

" Je ne pourrais savourer la vie comme il se doit, et je doute que je puisse en apprécier sa beauté. On m’a surement trop perverti, avec tous ses vices. "

Sans ajouter aucun mot, elle fixa le regard de Shawne, dans un long silence, elles se comprenaient probablement. Elle hochait d’ailleurs la tête positivement, quand elle entendait ses mots sur le sujet, c’est vrai, qu’elle se sentait un peu moins seule, sur le coup, vis-à-vis de cela. Mais il avait quelqu’un pour l’épauler et qui avait beaucoup souffert aussi. Mais avec cette lycéenne, c’était une compréhension différente, avec leurs ressemblances, elle en saurait peut être plus dans l’avenir. Cela risquait de se promettait d’être intéressant. [Je vais te permettre de rencontrer une première fois Mamoru =P]

" Ne comptez pas trop sur sa personne. "

Hm, cette voix, Kaori resta en place, immobile en sentant s’y glisser dans son dos, la carrure de l’homme. Passant la tête, son beau visage de jeune homme était maintenant visible aux yeux de Shawne qui était sortit de sa rêverie. Un sourire sur ses lèvres, il passait alors ses doigts fins sur la joue de Kaori avant de maintenir son menton entre ses doigts, et posant doucement sa joue contre la sienne, il murmurait :

" Keiichi, nous allons y aller. "

Elle ferma alors les yeux, tandis qu’il ne bougeait pas, ses yeux sombres, toujours vers l’autre étudiante, étrange, il n’avait pas utilisé, le –sama, à la fin de sa phrase, il faut dire, que Mamoru se montrait déjà assez taquin dans ses gestes, il aimait se comporter ainsi pour ennuyer la descendante de Koichi qu’il avait pu tant fréquenter, il la connaissait si bien. Visiblement, la conversation prenait fin, elle fit un signe de la tête et répondit à son interlocutrice :

" Désolé, il est temps pour moi, de me retirer. "

Elle décollait vivement sa joue, et repoussait ses doigts, se tournant vers personne, elle ajoutait en grimaçant légèrement :

" Arrête ça… "

Il le fit après quelques secondes, se plaçant à ses cotés, il passa une main dans ses cheveux, fit un pas et sortit une cigarette qu’il entama en souriant. Kaori elle, s’inclinait doucement pour faire ses salutations à Shawne, ainsi que ses excuses par rapport au comportement de Mamoru.

" Ne fait pas attention à lui. "

Il prit un air neutre comme si tout cela ne l’affectait pas, mais c’était pourtant bien le cas, et elle s’amusait de ça, en souriant faiblement. Il était rare, de la voir sourire, ce n’était possible qu’en sa compagnie.

" Au revoir, Shawne, à une prochaine fois. Ravie de t'avoir rencontrer. "

Kaori était bien sûr sincère, elle partait maintenant, en compagnie de Mamoru, elle l’engueula un peu, du fait qu’il était rentré dans l’enceinte du lycée et des propos qu’il avait tenu. Elle allait pour lui tirer l’oreille, mais elle n’en fit rien, elle verrait tout cela plus tard. Ensemble donc, ils se dirigeaient vers le bar. La jeune femme pensive, à cette rencontre…

[ SUJET FINI ]

[Shawne Erlie]

[super Rp, Mamoru est.... simpa XD Enchanter dis Mamoru XD Enfin bref ù_ù Je le reverrais surement pour notre suite... si j'ai bien suivit ce que tu m'as dit par Mp, je suis fatiguée =_=" Je te préviendrais de l'éclosion de Darkness, et à ce moment là je te ferais rencontré quelqu'un d'important pour Shawne, sa manager Lutercia! Super Rp avec toi *-* Vivement la suite ^^]
[J'ai changé le titre ]

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